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PRÉFACE DE LA SIXIÈME ÉDITION (1868)

L’auteur a continué, dans cette sixième édition, la tâche qu’il s’est imposée dès le début, à savoir l’exposition méthodique et la simplification des diverses Notions qui constituent le domaine de la science économique, — l’éclaircissement : des Confusions qu’y ont apportées les discussions contemporaines, — la réfutation des Sophismes qu’invoquent l’ignorance, les préjuges, les intérêts illégitimes et abusifs ; — en s’efforçant toujours de présenter, dans un cadre restreint, l’ensemble des questions économiques.

Bien que ce Traité ait été augmente et amélioré dans les cinq éditions précédentes, celle-ci contient encore une série d’ajoutés et de modifications de détails indiquées à l’auteur par la pratique de l’enseignement ; car les exposés et les démonstrations didactiques se perfectionnent, comme les routes, par des rectifications successives. Il serait presque impossible de signaler ici ces diverses améliorations ; on se bornera à dire que le plan de ce Cours a été reporté à la fin du chapitre des Premières notions que le chapitre vi, relatif aux Diverses industries, est devenu le chapitre xiv, prenant place après l’exposé des Conditions nécessaires ou favorables à la production ; que la première partie du chapitre relatif aux Entraves à la Liberté du travail a été remaniée et simplifiée, et que les Notes complémentaires contiennent des faits nouveaux, particulièrement celles sur les Banques ; enfin, que quelques notes sont nouvelles et que quelques-unes insérées dans le texte des éditions précédentes sont devenues des Notes finales.

Cet exposé de la science économique est, depuis la troisième édition, un Traité complet d’économie politique. L’exposé plus sommaire des deux premières éditions est maintenant remplacé par un nouvel Abrégé sous le titre de Premières notions, suivies d’un Vocabulaire de la langue économique, et en outre de l’Économie politique en une leçon, par Bastiat, et de la Science du Bonhomme Richard, par