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PRÉFACE

DE CETTE SEPTIÈME ÉDITION

De nombreuses améliorations de détail ont été apportées à cette viie édition, grâce au précieux concours de deux de mes savants confrères de la Société d’économie politique, M. Ambroise Clément et M. Mathieu Wolkoff, qui, autant par obligeance amicale que par zèle pour la propagation des vérités économiques, m’ont, à ma demande, adressé une série de notes dont j’ai pu faire un premier usage, pour mieux préciser certaines propositions, pour en compléter d’autres, pour faire subir un nouvel examen à ceux des passages de l’ouvrage qui avaient motivé leurs observations.

M. Ambroise Clément, membre correspondant de l’Institut, qui déjà avait lu et annoté la deuxième édition, s’est de nouveau donné la tâche vraiment méritoire de revoir en entier la sixième avec une minutieuse attention.

Les services que ces deux écrivains ont rendus[1] à la science qu’ils cultivent avec tant de distinction donnent à mes yeux un grand prix à cette collaboration anonyme qui dénote le plus pur désintéressement, et qui a fait naître en moi un vif sentiment de reconnaissance que je désire leur exprimer ici.

Il n’a rien été changé à l’ordonnance générale de l’ouvrage, au classement des chapitres et des Notes finales. Quelques-unes de ces dernières ont été augmentées, notamment celles sur la constitution de la Propriété, le Traité de commerce de 1860 et les Banques. — Une note sur l’Usure a été reportée du chapitre xix à la note finale sur le même sujet. La note sur le Droit au travail a été jointe à celle sur le Socialisme. Il a été ajouté une note sur le Travail national.

Paris, novembre 1812.

  1. Voir à la Table des auteurs.