ci les avaient châtiés cruellement de leur mauvaise réception en brûlant leur village, noyant leurs pirogues et fusillant les habitants. Les Zélandais s’étaient promis une revanche. Elle fut cruelle.
En je ne sais plus quelle année, mais il y a longtemps, deux bâtiments de la Compagnie des Indes françaises mirent le cap sur le nord de l’île. À peine avaient-ils jeté l’ancre, que vingt pirogues montées par des naturels du pays vinrent pagayer autour des vaisseaux. On invita les hommes qui les montaient à passer à bord. Après quelque hésitation, ils se décidèrent et un instant après neuf hommes de la première pirogue furent sur le pont. Le capitaine les combla de cadeaux. Le lieutenant, qui parlait même un peu la langue de Taïti, put se faire com-