L’Egypte, où les ondes du Nil. Rendent le terroir plus fertil, Sentit noftre dextre aduerfaire, Quand apres le malheur ciuil Elle entreprint de nous deffaire. Mais combien le fuperbe MarsA terracé de leurs fondars Sur la plaine Pharfalienne ? Et combien mourut par nos dars Dela ieuneffe Italienne ? ""
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Il n’eft trefpas plus glorieux Que de mourir audacieux Parmi les troupes combatantes, Que de mourir deuant les yeux De tant de perfonnes vaillantes. Otrois & quatre fois heureux, Ceux qui d’vn fer auantureux » Se voyent arracher la vie, Auecques on cœur genereux Se confacrans à la patrie. >>
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De ceux là les os enterrez,. Ne feront de l’oubly ferrez,.. Ains recompenfez d’vne gloire Reuiuront toufiours honorez, Dedans le cœur de la Memoire. Ah ! que ie bay le foudard Qui ha le courage couard, Et qui par vne lache fuite, Setrouuant au commu
mun hafard, Le danger de la mort euite. D’autant il me semble vilain Monftrer fon dos d’vlceres plein, Qu’il eft entre nous honorable : De porter au milieu du fein ""
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