Euft couronné fon chef d’vne conftante gloire. Ant. Tout homme volontiers fes ancestres reffent. Le Lyon engendré d’vn pere rugiffant >>
A peine peut marcher, que guerrier il n’effaye D’attaquer vn Taureau deftiné pour fa proye : Mais le Cerf vifte-pieds, & le Pigeon peureux Ne conçoyuent iamais des enfans genereux,. Ains auecque le fang femblent qu’ils leur ont peinte Au fond de l’eftomach & lafuite la crainte. Moy, nay d’vn deuancier qui n’a iamais vefcu Trauaillé d’ennemy, qu’il n’ait toufiours vaincu, Et qui dés le maillot commença de combatre Les ferpens animez, de Iunon fa marâtre, Qu’il eftrangla nerueux de fon bras enfantin, Dedié feulement a preffer letetin De fa chere nourrice, & d’vne main mignarde Al’ouurir plein de lait dans la bouchetetarde. Moy, n’ay d’vn deuancier, qui depuis que les ans. Firent fes nerfs enfez, eftendre plus puiffans, Pour la premiere preune atterraffa la Biche. Superbe aux pieds d’airain, & print fa corne riche, Qui fertil en labeurs fur luy multipliez. Comme l’eau multiplie en fes flots repliez, Occit à coups de maße & de fleches pointues L’Hydre, befte Lernee, aux efpaules teftues : Qui ouurit le gofier au Iyon Nemean, : Ancienne frayeur du bourg Cleonean : Qui domta fous fes pieds le sanglier d’Erymante, Qui tua defdaigné le fier Theodomante, Qui ofadeffier Geryon à trois corps, Qui força les Enfers habitacle des morts, Qui fuffoqua luiteur le Libyen Antee, Qui recourba le col fous la charge Atlantee, Quiles Centaures durs, genre Ixionien, C. in.
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