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FÉTICHISME DU CORPS DE LA FEMME.

Cette fois-ci, il a, comme P…, bénéficié d’une ordonnance de non-lieu.

Dégénéré et véritablement faible d’esprit, c’était en outre un obsédé, un malade, qu’il fallait traiter et non punir. Il fut dirigé sur l’asile Sainte-Anne, d’après les conclusions de mon rapport.


Von Krafft-Ebing cite, de son côté, un cas de fétichisme de nattes de cheveux.

X…, appartenant à une classe sociale très élevée, commença à se sentir puissamment attiré, dès l’âge de huit ans, par les cheveux des femmes, surtout des jeunes filles.

Les fausses nattes, même, l’excitaient ; mais il préférait les vraies. Quand il en pouvait toucher, il se sentait tout heureux, y posait ses lèvres.

Il rédigeait des articles, faisait des