meut profondément, lui procure ce frisson de plaisir, cet orgasme voluptueux qu’il ne trouve pas auprès de la femme.
Dès que ses fonctions lui permettent des loisirs, voici comment il les emploie : Il rôde autour des stations d’omnibus, extasié, les regards fixés sur les testicules des chevaux ; ou bien, c’est un troupeau de taureaux et de génisses, qu’il accompagne à travers la capitale, séduit, charmé ; parfois, enfin, c’est une forme masculine, réalisée par la peinture ou la sculpture qui, dans sa nudité, le captive et le cloue sur place, en proie à un trouble indicible. Il n’abandonne qu’avec peine son poste d’observation, se promettant d’y revenir à sa première heure de liberté.
Puis, il se mit à dessiner avec acharnement les organes sexuels auxquels il