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FÉTICHISME DES PARTIES DU CORPS.

Au premier abord, on se crut en présence d’un érotique, mû par la plus malsaine des perversités, celle qui s’attaque à l’enfant, d’un salace dont l’existence devait être semée d’aventures lubriques.

Au lieu de cela, on apprend que la conduite de ce distributeur d’images obscènes est irréprochable. Cet homme, qui apparaissait comme un excité sexuel, est indifférent aux charmes de la femme ; il vit seul et sa moralité n’a jamais été soupçonnée.

Dès lors, l’aspect primitif de l’affaire se modifie et l’enquête médicale, judicieusement prescrite, vient mettre clairement au jour la nature et les caractères spéciaux de l’aberration morbide et démontrer que ce n’est pas la perversité génitale qui a fait agir l’inculpé et que, seule, la perversion pathologique des