les vitrines des magasins des boulevards. C’était avec peine qu’il s’arrachait à cette contemplation, source d’une véritable ivresse sensuelle pour lui. Plus elles étaient brillantes, plus il était subjugué ; la nuit, il rêvait qu’il en dérobait.
Toutefois, ce ne fut que vers la fin de 1893 que l’attraction acquit toute son intensité. X…, dans son autobiographie, l’annonce avec une certaine solennité. Il désirait ardemment faire l’achat de bottes vernies, mais différentes considérations l’arrêtaient.
Son obsession le conduisait vers l’École militaire, où il avait de fréquentes occasions de contempler des bottes vernies. Il guettait la venue des officiers, s’attachait pendant quelques instants à leurs pas, le regard fixé sur leurs bottes.