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les revues. Son talent d’écrivain attira l’attention des libéraux sur lui. Il était aussi bon orateur qu’écrivain. Il fit sensation dans les assemblées publiques et fut reconnu pour un homme infatigable qui serait d’un grand service à son parti. On le fit élire à Bath qu’il représente encore, je crois, dans le parlement. Il va sans dire qu’il était l’ami des libéraux du Canada et de la chambre d’assemblée. Il fut prié de plaider leur cause en parlement chaque fois que l’occasion s’en présenterait ; et il s’acquittait de sa mission avec autant de zèle que d’habileté.

La première fois que je le vis, il entra à pas précipités chez M. Viger, avec un tas de papiers sous le bras. Il s’assit un instant, resta debout plus longtemps, et l’expression de sa figure faisait connaître sa pensée avant l’expression des paroles.