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toute sa conduite avant et depuis ne le prouvent que trop. Bientôt M. Viger reçut un appui indirect dans l’arrivée de l’agent du Haut-Canada, M. McKenzie, qui se mit à attaquer, de son côté, avec une vigueur toute nouvelle, le système suranné qu’on persistait à vouloir maintenir dans les colonies.

C’est ainsi que nous fûmes occupés jusqu’à mon départ pour revenir au Canada. Nous travaillions du matin au soir sans relâche ; après la réfutation de la défense de M. Stuart dans un premier mémoire, il fallut répliquer à une seconde défense de l’accusé tout surpris de l’attention prêtée par le gouvernement aux remontrances de la province.

Dans ce travail que je faisais presque tête à tête avec lui, j’appris bientôt à connaître M. Viger, qui ne cessa point d’être pour moi plein d’égard et de poli-