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APPENDICE.



(A)


Page 53. Extrait de l’ouvrage qui a pour titre : Us et Coutumes de la mer. Quand le grand banc de Terreneuve a-t-il été découvert par les Basques, les Bretons et les Normands ?

Article 44 des jugemens d’Oléron, no. 30 et suivans. L’auteur des Us et Coutumes de la mer, ouvrage estimé, rapporte « que les grands profits et la facilité que les habitans du Cap-Breton près Bayonne, et les Basques de Guyenne, ont trouvé à la pêcherie de la baleine, ont servi de leurre et d’amorce, à les rendre si hasardeux en ce point, que d’en faire la quête sur l’Océan par les longitudes et latitudes du monde. À cet effet ils ont ci-devant équipé des navires pour chercher le repaire ordinaire de ces monstres. De sorte que, suivant cette route, ils ont découvert, cent ans avant les navigations de Christophe Colomb, le grand et petit banc des morues, les terres de Terreneuve, de Cap-Breton et de Bacaleos, (qui est à dire morue en leur langue), le Canada, ou Nouvelle-France : et si les Castillans n’avaient pris à tâche de dérober la gloire aux Français, ils avoueraient, comme ont fait Christophe Witfliet et Antoine Magin, cosmographes Flamands, ensemble Frs. Antoine de S. Roman, religieux de S. Benoît, (Historia general de la India Liv. 1. Chap. lj. p. 8) que le pilote, lequel porta la première nouvelle à Christophe Colomb, et lui donna la connaissance et l’adresse de ce monde nouveau, fut un de nos Basques Terreneuviers ».



(B)


P. 274. Réponse du gouvernement de la Nouvelle-Angleterre à l’ultimatum du Canada au sujet d’un traité de paix et de commerce entre ces deux colonies (1650–1).

Copy of a letter from the Commissioners of the United Colonies to the Governor of Canada (M. d’Aillebout).