signifie littéralement : « belle humeur, femme, commerce de vin, centre ».
De tous les candidats, Ko seul sut lire et interpréter la pensée du roi.
Voici ce que le roi avait voulu dire :
« Il y a au centre de la ville un débit de vins où se trouve une jeune femme, qui par son charme et sa belle humeur attire toute la jeunesse. »
On donna à Ko la charge suprême de Pon-es, ce qui signifie : reviseur de toutes les provinces.
Trois années s’écoulèrent encore et quoique le temps convenu ne fût pas encore accompli, Ko résolut d’aller revoir sa patrie.
Mais lorsqu’il y fut revenu, il s’arrêta dans une ferme où personne ne le connaissait.
« Y a-t-il dans cette maison un homme qui s’appelle Ko ? demanda-t-il. Que savez-vous de lui ?
— Il y a huit ans, il y avait ici un homme qui portait ce nom, lui répondit-on. Mais il est parti après son mariage et personne ne l’a jamais revu.
— Où est-il allé ?
— Nous l’ignorons, sa femme est restée seule ici.
— Quelle sorte de femme est-ce ?
— C’est une femme très vertueuse. Elle s’est construit une maison recouverte de tuiles et elle y habite avec son fils qui a sept ans. Elle a ouvert une école où nos enfants vont s’instruire gratuitement.
— Je suis le reviseur chargé d’inspecter cette école, dit Ko.