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ment porté vers les Lorrains, passe maintes fois d’un camp dans l’autre ; souvent, au lieu de préparer la réconciliation, il est entraîné dans les revers ou les heureux succès de ceux qu’il voulait ou réprimer ou défendre. Deux grandes figures de femmes, telles que deux furies, se chargent, au milieu du récit, de réveiller les haines et d’alimenter de nouveaux incendies. A travers mille tableaux d’une sombre sévérité glissent de fugitives et gracieuses lueurs, et la curiosité est constamment attachée sur cette vaste toile aux lignes terribles et grandioses. Je ne crois pas qu’il y ait un monument aussi hardi, aussi surprenant dans aucune autre littérature.

P. Paris.

Janvier 1862.