cains et d’autres nationalités, appartenant eux aussi à la religion réformée, n’ont pas craint d’envoyer leurs enfants aux écoles publiques tenues par les congréganistes catholiques, alors qu’ils avaient à leur disposition les écoles de la mission protestante, les fameuses « Écoles françaises indigènes ». Ils ont suivi les dits congréganistes à leurs écoles libres qu’ils ont même subventionnées de leurs deniers.
Quelques chiffres à l’appui de mes dires.
Le 8 novembre 1881, alors qu’elle était encore école publique, l’école des Frères à Papeete comptait :
63 | élèves | catholiques | 115 élèves. | ||
52 | —
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protestants |
Le 8 novembre 1882, devenue école libre, elle réunissait :
72 | élèves | catholiques | 133 élèves. | ||
61 | —
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protestants |
Enfin le 28 juillet 1883, elle arrivait au chiffre de :
80 | élèves | catholiques | 151 élèves. | ||
71 | —
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protestants |
Extrait du même recueil cité plus haut, page 80.) Qu’on parle après cela de sentiments religieux froissés, de liberté de conscience menacée, etc…
Pendant que l’administration, sous le prétexte de laïcisation, se voyait dans l’obligation de refuser les services des congréganistes catholiques, certains, parmi les instituteurs laïques qu’on lui envoyait de France, avaient pour toutes références une pièce ainsi timbrée : Société française d’évangélisation. — Le pasteur Th. Lorrieux, agent général. — Il est vrai