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Voilà donc, réduit à ses justes proportions, le rôle du pasteur Viénot dans la francisation de Tahiti, de Tahiti si petite, si facile à tenir dans la main, à côté de l’immense Madagascar.

On peut imaginer aisément le nombre de Viénots qu’il faudrait pour amener à nous les nombreuses peuplades de la grande île malgache.

Mais, encore une fois, je le répète, la question n’est pas là.

Madagascar est couverte, comme d’un filet à mailles serrées, d’un véritable réseau de missions protestantes anglaises. Ces missions ont moins souci de la propagation de la bible que de celle de l’influence britannique. Et leurs pasteurs ne se gênent nullement pour prononcer, à notre nez, les édifiants prêches que vous savez.

Eh bien ! je dis que dans ces conditions, il faudrait être fou pour ne pas voir où pourrait nous entraîner une plus longue tolérance.

Un enfant comprendrait que le premier devoir du gouvernement français et de ses représentants est de donner aux missionnaires anglais le choix entre leur soumission sans phrase ou la porte.

Et le mieux encore, je ne crains pas de le dire, serait en un magistral coup de balai à tous ces artisans de révoltes.

Henry MAIGNE.


À la suite de cette publication, quelques personnalités très en vue à Tahiti, actuellement en France, me firent l’honneur de m’adresser des félicitations sur la façon dont j’avais rele-