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de papier peint. Les maisons se ressemblent toutes ; aussi, pour empêcher les erreurs, le propriétaire ou le locataire de la maison met ordinairement sur la porte une plaque de cuivre où son nom est gravé. Les marchands et les ouvriers font peindre ordinairement les objets de leurs occupations sur une enseigne fixée au-dessus de leur porte : ainsi, si c’est un cordonnier, il y a la figure d’un soulier ; si c’est un boulanger, celle d’un pain ; si c’est un fruitier, on y voit différentes sortes de fruits, etc.

Les rues sont toutes droites et pavées de pierres. Leur largeur est telle qu’il peut facilement y passer trois voitures de front. En outre, il y a de chaque côté de la rue un large trottoir où il n’est permis d’aller qu’aux gens à pied…


XIII. DU MÊME.


Après être resté trois mois à Londres, j’allai à Oxford, qui est à trois relais de la capitale. La beauté et la propreté de la ville m’étonnèrent. Je vis les bâtiments de l’université et les anciennes églises, qui existent depuis plus de mille ans et qui sont néanmoins bien conservées. Les toits sont recouverts de plomb, si bien que la pluie ne saurait y pénétrer. Les murs sont généralement de pierres noires. Il y a-aussi des jardins avec des groupes d’arbres et des lits de fleurs. Je vis la Bibliothèque et l’Observatoire, qui est très-élevé : il y a neuf étages. On y conserve beaucoup d’ouvrages sur l’astronomie. En haut de l’édifice il y a un grand télescope au moyen duquel on voit les douze signes du zodiaque, les étoiles fixes et les planètes. Dans un des collèges on enseigne la médecine ; il y a des salles où l’on voit la