Page:Garcin de Tassy - Les Auteurs hindoustanis et leurs ouvrages.djvu/99

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Lal o Gauhar et de Jazb-i’ischc[1] que j’ai traduits en abrégé ; de Mihr o Mah[2] et de Mah munauwar, dont j’ai publié le texte[3].

Outre les romans en vers qui roulent sur des légendes populaires, il y en a beaucoup d’autres dont les héros sont inconnus. Ils fourmillent en hindoustani, et plusieurs ont de la célébrité. Je me bornerai à citer en ce genre l’Histoire de Buland Akhtar, exploitée par Mir Khan ; celle de Rizwan Schah, dont je connais deux rédactions ; celle de Chandar-badan et de Mahyar, dont je connais aussi plusieurs rédactions[4] ; celle de Dilaram et Dilruba, mise entre autres en œuvre par Mati Ram ; de Pari Rukh o Mah Sima, sur laquelle Wajih a écrit un masnawi ; la légende de Façana-i ajaïb « l’Histoire merveilleuse, » par Surur de Cawnpour, laquelle a presque égalé la vogue des « Quatre Derviches. »

Il serait fastidieux d’en citer un plus grand nombre. On peut juger de la marche ordinaire de ces romans par la traduction ou l’analyse que j’ai donnée de plusieurs[5]. On y trouve d’abord généralement une description détaillée du héros et de l’héroïne au physique et au moral, puis leurs aventures plus ou moins merveilleuses et plus ou moins compliquées, qui tendent presque toujours à contrecarrer

    Histoire, il y a celui de Rasmi, dont la bibliothèque de l’East-India House possède un magnifique exemplaire en caractère naskhis, orné de nombreux et curieux dessins coloriés.

  1. T. II, p. 573 et suiv. de mon Histoire.
  2. Outre la rédaction de Akhi, qui a été publiée dans ma Chrestomathie hindoustanie (urdu et dakhni), il y a celle de Salih qui est plus ancienne, ayant été écrite en 1133 (1720-21).
  3. Dans la même Chrest.
  4. Celui de Muquim, dont il y avait un exemplaire au Top-khana, de Laknau, et celui dont j’ai parlé t. Ier, p. 205, de mon Histoire.
  5. La traduction de Kamrup, celle de la Rose de Bakawali, etc.