Page:Garcin de Tassy - Les Auteurs hindoustanis et leurs ouvrages.djvu/93

Cette page a été validée par deux contributeurs.

sujet, c’est-à-dire sur le roi de Perse Bahram Gor, fils de Yazdajard, qui avait sept femmes dans des pavillons séparés au milieu de sept différents jardins.

Je connais deux romans d’Alexandre en hindoustani. Celui de A’zam, d’Agra, poëte contemporain, en imitation du Sikandar nama, de Nizami, et celui de Nakhat, de Delhi, autre imitation du même ouvrage.

Les romans sur Hatim Taï sont aussi communs en hindoustani qu’en persan. Je connais ceux de Haïdari, de Siraj et de Gobindnath.

La légende du « Roi et du Faquir » Schah o Darwesch, a eu des interprètes en hindoustani aussi bien qu’en persan et en turc. La rédaction de Jahan (Béni Narayan) est la plus connue.

Il y a aussi des romans qui roulent sur les aventures merveilleuses d’Amir Hamza, l’oncle de Mahomet. J’en connais une rédaction par Aschk, sur laquelle j’ai donné ailleurs des détails[1], et une autre par Galib de Lakhnau, qu’on dit traduite du persan, et qui a été imprimée à Calcutta.

Il y a aussi des romans sur Hanif ou Ben-Hanifa[2], fils d’Ali, plus ou moins développés et plus ou moins intéressants, selon les rédactions. J’en connais trois différents sous des titres divers. Celui d’Azad[3], celui de Séwak[4], celui de Wahidi[5].

Parmi les romans qui roulent sur des personnages célè-

  1. T. Ier, p. 75 et suiv. de mon Histoire.
  2. Sur ce personnage, voyez l’ibn Kallican, traduct. de Mme G. de Slane, t. II, p. 574.
  3. Ib., p. 87.
  4. Ib., p. 471.
  5. Ib., p. 511.