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en prison[1] ; celui de Fidwi, de Lahore, critiqué par un poëte rival[2] ; celui de Mujib, poëte contemporain ; celui de Aschic (Mahdi Ahli), qui fait partie d’un khamsa, et enfin celui auquel a été donné le titre de ’Ischc nama « le Livre d’amour », et qui a été imprimé à Bombay en 1847.

Je connais en hindoustani cinq « Laïla et Majnun » : celui de Tajalli[3] ; celui de Azim, de Delhi, surnommé Schah Jhulan, écrit sur le mètre harmonieux du Schah nama ; celui de Hawas, parent du nabab d’Aoude Açaf uddaula, connu aussi sous les trois noms de Razi, Riza et Raça ; celui de Wila, imitation urdue du célèbre poëme persan d’Amir Khusrau sur le même sujet, et enfin une rédaction plus ancienne signalée par le docteur Sprenger[4].

Je connais trois « Bahram-Gor » en hindoustani. Celui de Haïdari, qui porte le titre original de Haft Païkar « les Sept belles[5] », comme le poëme de Nizami ; celui de Tabi, de Golconde, écrit en 1081 (1670-71), et celui de Haquicat, de Bareilly, écrit en 1225 (1810-11), et intitulé Hascht Gulzar « les Huits jardins », en souvenir apparemment des huit deux, au lieu de Haft Gulzar « les Sept jardins », titre qui serait plus en rapport avec le précédent de Haft Païkar, et avec celui de Haft Manzar, qui a le même sens, et que Hatifi a donné à un poème de sa façon sur le même

  1. Cette indication est donnée par Cacim. Voyez au surplus sur ce poète le tome 1er, p. 502 de mon Histoire.
  2. Mir Fath Ali, qui écrivit pour le critiquer son poëme intitulé : Histoire du Hibou et du Fruitier (Quissa-i bum o baccal), par allusion à la profession du père de Fidwi. Voyez tome 1er de mon Histoire, p. 175.
  3. Voir son article, t. 1er de mon Histoire.
  4. Dans son Catal., à l’article sur le Diwan-i Hawas, t. 1er, p. 612.
  5. Voyez t. Ier Hist. de la littér. hind., p. 209.