s’adresse à un interlocuteur. Or la réponse de celui-ci s’applique à la fois aux différentes questions. En voici un exemple que j’emprunte à Saïyid Ahmad :
Demande : Pourquoi ne mange-t-on pas la grenade ?
Pourquoi le vizir ne parle-t-il pas ?
Réponse : Il n’y a pas grain[1].
J’ai fait connaître aussi,[2] les noms des principaux poëmes hindis. Je n’ajouterai ici que peu de chose à ce que j’ai déjà dit.
Le chaupaï, qui d’après son titre semble signifier un quatrain, ou pour mieux dire un poëme de quatre hémistiches, n’a pas, dans la pratique, un nombre déterminé de vers, car on en trouve de cinq[3] et de neuf vers[4].
Le doha équivaut tout à fait au baït des musulmans ; mais chacun de ses hémistiches se subdivise en deux parties nommées charana ou pada.
Le mot gan « chant » est un nom générique qu’on donne aux poëmes chantés. Quant aux poëmes dont le chant est adapté aux modes musicaux, ils se nomment kirtan.
Le mukri « tromperie » consiste, dit Saïyid Ahmad[5], à mettre dans la bouche d’une femme un mot à double sens qu’elle et son interlocuteur rapportent à des choses différentes. En voici un exemple :
« Je l’ai tenu toute la nuit contre ma poitrine ; j’ai joui de ses agréments jusqu’au lever de l’aurore. »