mètre différent, que l’auteur a eu soin de faire connaître en tête du chapitre. Siraj d’Aurangabad, mort vers 1754 ; ’Uzlat, de Surate, un des poëtes les plus célèbres du Décan, mort en 1165 (1751-52), doivent aussi trouver leur place ici.
Enfin les plus distingués d’entre les écrivains indiens du dix-neuvième siècle et les contemporains sont pour le hindi : Bakhtawar, à qui on doit une exposition en vers de la doctrine des jaïns, le biographe Dulharam et Chatradas, son successeur dans la dignité religieuse de chef des ramsanéhis[1].
Pour l’urdu, Sabhayi et Karim nous donnent les noms de Mumin de Delhi, fertile et éloquent poëte, mort en 1852, dont le diwan est appelé par eux incomparable ; Nacir, mort en 1842 ou 43, et Atasch, mort en 1847, à chacun desquels on doit un diwan devenu populaire ; Mul Chand, l’auteur d’une traduction abrégée en vers du Schah nama, Mamum, un des plus célèbres écrivains contemporains, et plusieurs autres que j’ai mentionnés dans mes discours d’ouverture.
Pour le dakhni, je me bornerai à citer Kamal de Haïderabad et Abd ulhac, de Madras.
Si nous faisons actuellement attention à la manière dont les biographes originaux parlent des poëtes qu’ils nous signalent, nous y reconnaîtrons facilement trois classes : les poëtes dont il n’est fait qu’une simple mention, ceux dont il est fait une mention que je nommerai honorable, et enfin ceux qui sont l’objet d’une mention très-honorable, pour me servir des expressions consacrées dans les concours. Je comprends dans la première classe les écrivains qui sont
- ↑ Hist. de la littér. hind., t. I, p. 161.