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LXXI. Le Majmûa’-i dawawîn « Collection de dîwâns », manuscrit de la bibliothèque du Nizam[1], qu’il ne faut pas confondre avec l’Intikhab-i dawawîn mentionné plus haut.


LXXII. Le Majâlis Ranguîn « les belles assemblées » ou « les assemblées de Ranguîn » ; c’est une revue critique des poésies contemporaines et de leurs auteurs.

Ranguîn (Sa’âdat Yâr Khân) est un écrivain contemporain distingué, auteur de plusieurs poëmes publiés à Agra et à Lakhnau.


LXXIII. Le Gulistan-i maçarrat « le Jardin de la joie, » anthologie poétique (Selections from poets), par Mustafà Khân de Delhi, directeur de l’imprimerie appelée de son nom Matba’-i Mustafaî, des presses de laquelle sont sortis de nombreux ouvrages hindoustanis.


LXXIV. Le Guldasta-i Hind « le Bouquet de l’Inde », collection de bons mots, d’anecdotes, etc., divisée en huit chapitres nommés gulschan « parterres », dont le huitième est une collection de vers choisis, propres à être retenus par cœur.


LXXV. Le Maar uschshu’ara « l’Excitation des poëtes. » C’est un recueil des productions poétiques des auteurs anciens et modernes, lequel est publié périodiquement deux fois par mois à Agra, par Câmar (Munschi Câmar uddin Gulâb Khân).


LXXVI. Enfin je citerai, pour mémoire, la collection de soixante mille vers d’environ trois cents poëtes hin-

  1. Hist. de la littér. hind., t. 1er, p. 586.