temporain, auteur d’un grand nombre d’ouvrages. Ce Tazkira, lithographié à Delhi en 1849, n’est pas spécialement consacré aux poëtes, mais il en mentionne sans doute plusieurs, et c’est ainsi qu’il doit figurer ici.
LII. Tazkira-i Hindi « Biographie indienne », c’est-à-dire des poëtes hindoustanis par Schauc (maulawî Cudrat ullah). Cette biographie qui porte aussi le titre de Tabacat usschu’ara est citée par Mashafî, Sarwar et Karîm ; mais je ne la connais pas. L’auteur, fertile poëte hindoustani lui-même, car on lui doit cent mille vers, était élève de Câïm de Chandpûr. Il tenait chez lui des réunions littéraires, et était encore en vie en 1807, lorsque Câcim écrivait son Tazkira.
LIII. Tazkira de Khâksâr (Mir Muhammad Yâr), connu familièrement sous le nom de Kallau, Kallû ou Galû, pieux derviche et poëte distingué, mort vers 1805. Ce Tazkira est cité par Schorisch. Sarwar, qui avait beaucoup connu Khâksâr, n’en parle pas, parce que, peut-être, il est relatif aux poëtes persans ; mais je n’ai pas les moyens de faire cette vérification.
LIV. Tazkira de Mahmûd (Saïyid Hâfiz Mahmûd Khân). Cette biographie roule sur les poëtes persans aussi bien que sur les poëtes hindoustanis. L’auteur, qui est contemporain et Afgan d’origine, sait le Coran par cœur, ainsi que l’annonce son titre de hâfiz ; et il est auteur de poésies hindoustanies, dont Sarwar cite sept pages dans son Tazkira.
LV. Tazkira de Mazmûn (Imâm uddîn Khân). Cet écrivain, que ’Ischquî nomme Mazlûm[1] et qui occupait un
- ↑ Voy. Sprenger, A Catal., I, p. 257.