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que j’ai largement mis à contribution pour mon « Histoire, » a été écrit en 1252 (1836-37), et publié à Calcutta la même année. C’est une sorte de rhétorique pratique formée d’exemples tirés des poëtes de l’Inde qui ont écrit en persan, et d’une collection assez considérable de poëmes et de vers hindoustanis. L’auteur, qui est Tahcil-dar, « percepteur, » ou, comme on dit en anglais, « collector, » habite Calcutta.


XXXVII. Le Majmûa-i wâçûkht « Recueil de waçûkht », est une anthologie de vingt et un poëmes d’un genre particulier[1] dus à différents poëtes ; elle forme un petit volume in-folio de 68 pages, dont la marge est couverte de textes. Ce volume est lithographié à Lakhnau en 1261 (1849).


Après les biographies des poëtes hindoustanis qui me sont connues, soit immédiatement, soit médiatement, je dois citer, pour compléter ma liste, celles dont j’ai trouvé l’indication dans les Tazkiras que j’ai pu consulter et ailleurs. Je mentionnerai d’abord :


XXXVIII. Le Kavi Prakâsch « Manifestation des poëtes », ce qui doit être, d’après son titre, un Tazkira hindî.


XXXIX. Le Vârtta ou Bârtta, collection d’anecdotes merveilleuses sur Vallabha, chef de secte hindou, et sur ses premiers disciples, au nombre de quatre-vingt-quatre. Or, Vallabha et sans doute plusieurs de ses diciples sont auteurs de chants religieux hindis[2].

  1. Il sera parlé plus loin de ce genre de poëme.
  2. Voy. ce que je dis à ce sujet dans mon Hist., t. 1er, p. 518.