XXXI. Le Sarapa sukhan « Toute éloquence » par Muhcin de Lakhnau, auteur de nombreuses poésies hindoustanies. Ce Tazkira terminé en 1852 et imprimé en 1861 en un in-folio de 400 pages non compris la marge qui est aussi remplie de texte offre des extraits de plus de sept cent poëtes hindoustanis accompagnés de courtes notices sur leurs auteurs. Les extraits sont classés par ordre de matière comme dans le Gulschan-î Nischât.
XXXII. Enfin, le Tabacât uschschu’ara « les Rangées des poëtes » ou Tazkira-i schu’arâe Hind « mémorial des poëtes de l’Inde », est un tazkira des poëtes hindoustanis rédigé en urdu et lithographié à Delhi en 1848. Il forme un in-folio de 504 pages, dont le titre indien est accompagné d’un titre anglais ainsi conçu : « A History of urdu poets chiefly translated from G. de Tassy’s Histoire de la littérature hindoui et hindoustani, by F. Fallon, esq. ; and Munshee Kareem uddeen ». C’est, en effet, une reproduction du tome Ier de mon Histoire, mais avec des suppressions et aussi des additions, ce qui en fait un travail presque original et bon à consulter. Les articles nouveaux roulent presque tous, ou sur des princes contemporains de la maison de Delhi qui se livraient, comme délassement, à la poésie urdue, ou sur les professeurs du collège de Delhi. Ces derniers articles offrent de l’intérêt à cause des détails qu’on y trouve sur ces savants et sur leurs travaux.
Il serait trop long de parler ici des autres ouvrages hindoustanis, qu’on doit à Karîm et qui sont en très-grand nombre. Il y en a d’originaux, et il y a aussi des traductions et des compilations.
Actuellement, pour compléter la revue des biographies