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belles », par Karîm uddîn, élève du collége des natifs de Delhi, puis professeur au collége d’Agra, avec M. Fallon, son collaborateur à un autre ouvrage dont je vais parler dans un instant.

Le Guldasta-i naznînan est une collection de vers choisis parmi les écrivains hindoustanis les plus célèbres. Il a été imprimé à Delhi, en 1261 (1845), et il a eu beaucoup de vogue dans l’Inde. Il forme un petit in-folio de 350 pages, de vingt lignes à la page, qui se compose d’un avant-propos sur trois poëtes vivants alors de la famille royale de Delhi, d’une dissertation sur la poésie, et enfin de notices écrites en ourdu sur trente-neuf différents poëtes avec de longs extraits de leurs poésies.


XXV. Tazkira de Nâcir, de Lakhnau, mentionné par Muhcin.


XXVI, XXVII, XXVIII. Il y a trois biographies originales qui portent le titre de Gulistan-i Sukhan « le jardin de l’éloquence, » et qui sont dues à Sâbir, Josch et Mubtala, écrivains sur lesquels on peut consulter mon « Hist. de la littér. Hind. »


XXIX. Intikhab-i dawawîn-i[1] Schu’ara-é masch’ur zaban urdû ka « Collection de Dîwâns des poëtes urdus célèbres » par Sahbâyî (Imâm bakhsch), professeur au collège de Delhi, lequel a une grande réputation d’habileté en persan. Quoique cet ouvrage ne soit proprement qu’une Anthologie, toutefois, comme les extraits poétiques sont précédés de courtes biographies rédigées en

  1. Dawâwîn est le pluriel arabe de la forme fâwâ’il du mot diwân.