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villes du Penjab ; et aussi sur les lignées spirituelles des cadiriya, des nacschbandiya, des chichtiya, etc.

Quissa-i Halîma Sâdîca « Histoire de sainte Halima », nourrice de Mahomet ; in-8o, Cawnpur.

On sait que beaucoup de musulmans se font un scrupule de manger avec les chrétiens ; d’autres, plus libéraux, n’y voient, pas d’inconvénient, et c’est un de ceux-ci, Khan Ahmad Schah, qui a composé et publié à Lahore un traité ad hoc, intitulé Izhâr-i hacc « Manifestation de la vérité », en 32 pages in-8o.

Je ne cite généralement que par exception les livres élémentaires publiés, soit par les Indiens, soit par les Européens. Cette fois je vais d’abord, à l’appui de ce que j’ai dit bien des fois, que l’hindoustani est aussi usité au Bengale que le bengali et l’anglais, mentionner deux volumes dans ces trois langues, dernièrement publiés, savoir : le Bâkyârnab, « l’Océau des phrases », en urdu, en bengali et en anglais, recueil des phrases les plus usitées, par Anand Chand Mukerji (brochure de 16 pages) ; et le Punya khétra parbba « Traité des lieux célèbres de pèlerinage », par Jaya Chandra Sen-das, aussi en hindi, en bengali et en anglais (116 pages).

Puis je dois citer Mufîd-i ’âm « l’Utile à tous », grammaire anglaise très-développée, terminée par une collection de vers des différents genres usités en hindoustani, par le saïyid Muhammad Nusrat Ali, auteur de nombreux ouvrages dont les titres sont annoncés sur la couverture du volume dont je parle, qui est un in-18 de 132 pages ; Delhi, 1873.

Chhand aur Pingala « Métrique et prosodie hindie », par Bikhari Lal ; 78 pages, Lakhnau, 1875.

Raschhât-i Safîr « Effusions de Safir », ouvrage de philologie grammaticale urdue ainsi appelé du nom de l’auteur, le saïyid Farzand-i Ahmad, de Belgram, surnommé poétiquement Safir[1].

  1. Ce poëte est mentionné dans mon « Hist. de la littér. hind. », t. III, p. 442.