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Jahan. Mr. Beames a donné[1] plusieurs pages du texte original de ce poëte, accompagnées de la traduction et de savantes notes explicatives. Quelques-uns de ces poëmes portent le titre de Siwaïya, expression que je n’ai pas indiquée dans mon « Histoire de la littérature hindoustani », mais qu’on trouve dans le nouveau ce Dictionnaire hindi » de J. D. Bate.

L’Arya Samâj « Société Aryenne », de Bombay, a formé le projet de faire traduire en hindoustani les textes originaux des Védas et des autres monuments de la littérature ancienne de l’Inde, utiles pour élucider la religion des Aryas[2].

Je puis enfin annoncer la publication complète en sept parties, formant deux volumes grand in-4o, du Yajur Véda, publié en sanscrit avec le commentaire hindi de Sri Vedarth Pradip Guirdhar Bhass, publié par Guiri-praçad, raja de Besma, et imprimé dans cette ville de 1872 à 1874[3].

En fait d’ouvrages sanscrits accompagnés d’une traduction hindie, nous avons encore le Bischn sahassarnâm aur tîka « les Mille noms de Wischnu et leur commentaire » en vers, in-8o de 86 pages, imprimé à Gujranwala.

Le penchant pour l’hindi et pour les caractères dévanagaris prenant de la consistance, on s’est mis, comme je l’ai déjà dit, à publier en ces caractères des ouvrages hindoustanis qui existaient auparavant en caractères persans. C’est ainsi que l’Awadh Akhbâr[4] annonce une traduction en hindi, caractères devanagaris, des « Mille et une Nuits » arabes, dont il existait déjà plusieurs traductions en urdu[5] ;

  1. « Journal of the Asiatic Society of Bengal », part. 1re, n° 3, 1875.
  2. Alîgarh Akhbâr du 19 mai 1876.
  3. Voy. ma « Revue » de 1871, p. 16, et celle de 1872, p. 36.
  4. N° du 16 avril 1876.
  5. Voy. « Hist. de la littér. hind. », t. Ier, p. 541 et 5703, aux deux articles Haçan (le maulawi) et Haçam ’Alî, qu’il faut réunir, et t. II, p. 413 et suiv.