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DE GREEN-PARK

aussi surveillée que semblait l’être celle de M. Crawford ?

M’y présenter sous mon identité réelle, il n’y fallait pas songer.

Je serais reçu, comme bien des fois déjà, au salon ou au fumoir, dans le hall ou sous la véranda, jamais dans les communs, ni à proximité des chambres de domestiques.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nous arrivions à Broad-West.

M. Crawford passa sans s’arrêter devant son cottage, qui est une sorte de grand chalet norvégien de belle apparence, bâti à l’entrée de la ville.

Il tenait à me déposer devant ma maison située à peu de distance de la sienne.

Seuls de vastes jardins et de beaux ombrages nous séparent l’un de l’autre.

À mi-chemin les deux policiers descendirent pour prendre la voie pavée qui mène au cœur de Broad-West.

En désespoir de cause, j’allais tout bonnement faire part à M. Crawford de mes soupçons sur la personne de son chauffeur et, quoi qu’il dût en penser, lui exposer la nécessité où je me trouvais