lionnaire, car je le savais chatouilleux et il s’agissait, en somme, de l’amener à me faire trouver un scélérat parmi ceux à qui il accordait sa confiance.
— Vous avez été bien longtemps, mon cher Dickson, me dit-il, dès qu’il m’aperçut.
— Non… en vérité ?
— Avez-vous découvert votre assassin ?
— Rien… ou du moins pas grand’chose et je compte sur vous pour m’aider.
— Tout à votre service, répondit M. Crawford en souriant, mais je ne vois point en quoi je puis vous être utile.
— Si… vous pouvez m’être très utile, au contraire. Voyons, connaissiez-vous M. Chancer ?
— Nullement… et vous m’obligez à me répéter, cher monsieur.
— Veuillez agréer mes excuses et ne vous formalisez pas de ma question… Ainsi vous n’avez jamais mis le pied dans cette maison ?
— Jamais avant ce jour… et je le regrette, ma foi ! car elle renferme des collections curieuses quoique fort mal classées.
— D’où tenez-vous cela ?