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DE GREEN-PARK

Je sortis donc du parc et me trouvai sur la route.

Cette route était poudreuse, car je prie le lecteur de se souvenir qu’il n’avait pas plu depuis plusieurs semaines.

À l’endroit précis où mon homme avait dû sauter, j’espérais retrouver dans la poussière l’empreinte révélatrice, aussi fus-je vraiment désappointé quand, après avoir inspecté le sol, je ne découvris que des traces de chaussures indifférentes et jusqu’à la marque de grossiers sabots. Je reconnus même les clous triangulaires des brodequins de Mac Pherson et les foulées profondes des gros souliers américains de Bailey.

À la longue cependant, avec beaucoup de patience, je parvins à démêler dans cet enchevêtrement de pieds une ou deux empreintes, quoique assez mal dessinées, des bottines de mon assassin… mais ce fut tout.

J’allais contourner le parc pour m’assurer que le gredin n’avait pas pris la route de Somerset, lorsque je remarquai la trace des pneus d’une automobile dont les nervures avaient laissé sur le sol un petit quadrillé bien reconnaissable.

— Parbleu ! m’écriai-je, cet assassin est déci-