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LA TRACE DU FAUVE


J’étais sur le premier pas d’une piste ; je tenais l’extrémité d’un fil qu’il ne s’agissait plus que de suivre sans le lâcher jamais. Et le bout de ce fil partait précisément de cette porte dérobée par où mon assassin s’était esquivé.

Je devais suivre de là sa trace au dehors.

— Venez-vous, mon cher ? dis-je à M. Crawford.

— Non… vraiment… je préfère vous attendre ici.

— Comme il vous plaira…

J’ouvris la porte qui donnait sur un escalier secret et gagnai le parc sans plus me soucier de Bailey ni de Mac Pherson qui se morfondaient toujours dans l’antichambre.

Mon espoir était de relever sur le sol une empreinte de pas.