— Un bag-maul, dites-vous ?
— Oui… vous ne connaissez pas cet engin ?
— Ma foi non… c’est même la première fois que j’entends prononcer ce mot.
— Eh bien ! monsieur Crawford, le bag-maul est une sorte de petit sac oblong rempli de sable dont se servent comme d’une massue certains professionnal robbers[1] d’Australie… M. Ugo Chancer a été assommé au moyen d’un de ces sacs.
— Ah ! vous m’intéressez… oui, vous m’intéressez vivement… condescendit mon critique dont la figure s’était éclairée.
Je repris :
— M. Chancer est mort victime d’un attentat, cela, je l’affirme… Je l’ai toujours affirmé d’ailleurs et je vous en fournis présentement la preuve.
— En ce cas, repartit M. Crawford, votre enquête devrait maintenant porter sur le personnel.
— J’y ai pensé… mais pour l’instant il importe peu… Qu’il soit de la maison ou d’ailleurs, je dois d’abord établir comment l’assassin a pu pénétrer ici et en sortir, toutes les issues s’étant
- ↑ Voleurs de profession.