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LA TÉNÉBREUSE AFFAIRE

— Allez, Slang !…

Le chauffeur descendit l’escalier quatre à quatre et j’allai rejoindre Mac Pherson et Bailey dans le petit salon.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

À la première heure du jour, ainsi que je l’avais prévu, le chauffeur vint nous avertir que M. Crawford ouvrait la grille du jardin.

Je ne fis qu’un saut jusqu’à la chambre du misérable en recommandant à mes compagnons de se tenir à proximité. J’entrai seul et me dissimulai derrière les rideaux du lit, puis j’attendis.

Je perçus le grincement d’une porte que l’on ouvre, puis les pas étouffés du maître montant légèrement l’escalier. C’est à peine si l’on entendait les marches gémir.

Par la grande glace donnant sur le couloir, je vis M. Crawford qui s’arrêtait un instant pour vérifier le tableau des rondes.

Il était en habit, avec un manteau de soirée sur les épaules.

Alors je sortis doucement de ma cachette.

Il ouvrit la porte, m’aperçut et s’arrêta, médusé.

Mais je ne bronchai pas et, de mon air le plus