Page:Galopin - La ténébreuse affaire de Green-Park, 1926.pdf/122

Cette page a été validée par deux contributeurs.
123
DE GREEN-PARK

— Allons, tant mieux !

— Je dois d’abord vous dire que je me suis livré à une perquisition chez le défunt et que je n’ai trouvé en tout et pour tout que cent quatre-vingt-trois livres en or.

M. Chancer, je vous le répète, gardait par devers lui tous les certificats de ses actions et obligations. Mon honorable ami était fort imprudent… Il n’avait pas même de coffre-fort. Je sais qu’il serrait ses papiers dans un petit meuble de son cabinet de travail, meuble très rare que je lui vendis autrefois pour un prix dérisoire.

— Un secrétaire en bois de rose ?

— Parfaitement… un secrétaire qui provenait de la succession de sir Walter Raleigh…

— C’est bien en effet dans l’un des tiroirs de ce meuble que j’ai découvert les piles d’or dont je vous ai parlé.

— Les titres devaient s’y trouver également… Vous êtes détective… concluez…

— J’ai toujours cru à un vol.

— Oui, l’argent monnayé que vous avez vu chez ce pauvre Chancer a été abandonné à dessein… pour donner le change.

— C’est aussi mon avis, monsieur.