— Alors vous êtes absolument au courant de la situation de fortune de M. Chancer ?
— Oui… j’opérais en son nom toutes les ventes et tous les achats de valeurs.
— Vous devez avoir les numéros de ses titres ?
— Tous, oui monsieur.
— Mais pas les titres ?
— Non… M. Ugo Chancer les gardait chez lui.
— Ils ont donc été volés ?
— Je l’ai pensé, c’est pourquoi je les ai fait frapper d’opposition.
— C’est une sage précaution qui pourra nous être fort utile pour la suite de l’affaire. Excusez-moi, monsieur, mais votre opinion n’est-elle pas que M. Ugo Chancer a été assassiné ?
— Je n’ai pas d’opinion… c’est à la police de m’en faire une… j’ai agi comme je croyais devoir le faire… voilà tout.
— Et vous avez été très bien inspiré, monsieur… Mon avis à moi c’est que M. Chancer a été victime d’un cambrioleur-assassin… et je suis en ce moment sur une piste.
— Que vous croyez bonne ?
— Oui…