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L’HOMME D’AFFAIRES DE FITZROY-STREET


Je ne sais s’il est arrivé à quelqu’un de mes lecteurs de quitter tout à coup, pour cause de panne, une confortable automobile et de faire dans la poussière, sous un soleil de plomb, quatre milles anglais, ce qui représente exactement quatre fois seize cent neuf mètres, c’est-à-dire une bonne lieue et demie de France.

Cela manque de charme, surtout pour un détective qui a caressé un instant l’idée de « pincer » un criminel et qui voit soudain ce criminel prendre sur lui une avance considérable.

La nature m’a heureusement doué d’une certaine dose de philosophie, sans quoi, dans différentes circonstances, j’aurais, comme on dit, jeté bien souvent le manche après la cognée.

Mais j’ai du ressort : je ressemble un peu à ces stayers qui reprennent de la vigueur et de l’énergie