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MAUVAIS DÉPART

Sans perdre une minute, je pris, comme on dit, mes jambes à mon cou dans la direction du petit bois qui m’avait déjà servi d’asile et j’en sortis presque aussitôt transformé en parfait gentleman.

J’avais même eu la chance de retrouver mon chapeau.

Au lieu de rentrer chez moi, je me dirigeai précipitamment chez un marchand d’automobiles nommé Bloxham qui demeurait à l’entrée de la ville et je pénétrai dans son garage en hurlant :

— Bloxham !… Bloxham !…

Un petit homme aux yeux bigles sortit de derrière une auto dont il était en train de regonfler les pneus et me regarda d’un air ahuri :

— Qu’y a-t-il pour votre service, monsieur ? demanda-t-il en se découvrant.

— Voyons… avez-vous donc perdu la tête,