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transparents, filtrant la lumière du jour et illuminée çà et là par les flaques d’or du soleil.

L’homme au visage diaphane, adossé à un cèdre, les yeux clos, suivait chacun des mouvements de la lutte où Marthe succombait. Il entendait les sanglots de sa gorge et le souffle rauqua de Marcel. Il voyait, par delà les ténèbres qui noyaient ses yeux, l’étreinte des bras de l’ingénieur autour des reins de Marthe. Elle frappait en aveugle et s’accrochait à lui, tantôt comme une loutre blessée à la gorge du tapir, tantôt comme une tigresse amoureuse au flanc du tigre vainqueur.

L’appel qu’il attendait ne vint pas.