Page:Galmot - Quelle étrange histoire, 1918.djvu/179

Cette page a été validée par deux contributeurs.

À l’aurore, les hommes exténués par la fièvre et la faim refusent de prendre la piste.

Comme nous revenons sur nos pas le vieux garde-chiourme vaincu, répète :

— Quelle folie de chasser ces Indiens… Ils marchent sur l’eau… Ils savent vivre sans manger… Mais cette femme blanche… comment peut-elle suivre une telle route ?

— …

— L’Indienne a disparu… Elle suit seule la trace. Ce soir elle sera au camp des Indiens… Nous ne la verrons plus.