Page:Galmot - Quelle étrange histoire, 1918.djvu/162

Cette page a été validée par deux contributeurs.

J’ai trouvé un matin sur ma table des orchidées éparses.

Maintenant, le silence est plus profond, la brousse plus obscure… La nostalgie, douleur aiguë, passe ainsi qu’une migraine.

Je broie entre mes mains les orchidées grasses et sans parfum.

Derrière la brume qui cache la rive opposée, on entend les chants très lents et monotones des Saramacas répétant de vieilles mélopées d’Afrique, transmises par la tradition.