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grappes de fleurs dont l’odeur angoissante de tubéreuse soulève le cœur.

Puis la nuit, et des cases de noirs, des cases menues, branlantes, basses et sales, où les pauvres gens n’entrent que pour dormir.

La marmaille nue joue en piaillant sur le chemin… Une vieille négresse aux jambes énormes nous salue au passage.

Le chemin se perd dans les bambous qui l’envahissent et qui maintenant, en se frottant, craquent et crient à nous étourdir.