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XXXV


Le soir. Elle pleure. Sa plainte, par le couloir déjà plein d’ombres, monte lente et monotone comme un soupir de l’eau.

Elle s’est levée. Elle est passée… son odeur flotte encore là.

Le Docteur l’attend sur la passerelle comme chaque soir…

Des lumières roses et dorées couvrent l’eau calme. Le Bateau repose immobile dans un lac de pierres polies. Une avarie aux machines nous tient au repos.

Et voici que le Silence descend…

Le Silence enveloppe le Bateau, et s’étend sur la Mer ; il gagne l’horizon ; il glisse et s’applique, élastique et froid, sur toutes choses. Il étreint le Bateau ; et le cœur angoissé des choses et des hommes bat plus vite.

Les mouettes sont couchées sur l’eau et dorment. Des hirondelles de mer se sont abattues sur le pont.

La mer éblouie de lumière écarlate, s’étend, immense, vers l’infini ardent.