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seraient gardés en prison libre. En conséquence, Lentulus fut confié à Publius Lentulus Spinther, qui était Edile en ce temps-là, Cethegus à Quintus Cornificius, » et ainsi de suite pour les autres. Ces passages confirment pleinement ce que nous disons, savoir que les personnes accusées, avant l'aveu de leurs crimes, étaient habituellement confiées par les Anciens, à ce que l'on appelait la prison libre ou surveillance, tandis qu'après qu'elles avaient avoué ou que leur culpabilité était reconnue, on les jetait dans la prison commune. Ceci est corroboré par les écrivains de la loi romaine, tels que Venuleus, qui dit : « Une personne accusée qui a avoué doit, en attendant que sa sentence soit prononcée, être jetée dans la prison commune publique »; et Scaevola : « Une personne qui avait avoué était, simplement sur la foi de son aveu, jetée en prison. » Nous voudrions ici rappeler au lecteur comment les fidèles disciples du Christ, dans les temps de persécution, n'étaient pas seulement enfermés dans les prisons Tulliane et Mammertine ; mais étaient souvent de même détenus sous la surveillance militaire dans les maisons d'individus privés. Ceci est attesté par d'innombrables histoires des saints Martyrs, et en particulier par celles des saints Etienne et Alexandre, pontifes romains.

DE CERTAINES AUTRES SORTES DE LIENS

Parmi ceux-ci on pent comprendre les lanières avec lesquelles on liait les prisonniers, d'où le nom de licteurs, souvent employé par Plaute, appliqué à ceux dont le devoir était de lier on de frapper avec des lanières ceux de leurs compagnons d'esclavage que leur maitre leur indiquait. Le même titre était également donné aux officiers des magistrats qui les aidaient dans leurs fonctions et portaient devant eux les faisceaux .