Page:Gallonio - Traité des instruments de martyre.djvu/85

Cette page n’a pas encore été corrigée

gueur. Secondement, il est clair que la première forme de châtiment ne s employait que dans les cellules (comme on le verra bientôt d une façon plus évidente lorsque nous en viendrons a traiter des entraves et des fers), mais la dernière, an contraire, comme le prouvent de nombreux Actes des saints Martyrs, s employait en dehors des murs de la prison et plus généralement dans les places publiques ou les villes. Troisièmement, sur le cheval, non seulement les jambes de la victime étaient torturées et écartelées pour être déchirées par les griffes de fer, mais le corps entier aussi, tandis que, dans les entraves, les jambes seulement étaient écartelées. Tout cela montre que ces dernières étaient complètement différentes du cheval de bois.

PLUSIEURS FAÇONS DIVERSES DONT LES CORPS DES PRISONMERS ÉTAIENT DISTENDUS ET TORTURÉS

Nous devons de plus comprendre que c était la coutume des Anciens de torturer et de distendre les corps des personnes accusées de diverses façons, savoir : au moyen du cheval, par des poulies, ou en les suspendant avec de lourds poids attachés à leurs pieds - et aussi de les torturer par d autres supplices variés, tels que de les déchirer avec des griffes de fer, des étrilles ou autres instruments semblables, ou les brûler avec des plaques rougies au feu, etc. Et ces mêmes tortures étaient infligées de manières différentes, soit en laissant les victimes sur le cheval de bois, soit en les suspendant de l une ou l autre des façons décrites ci-dessus dans le chapitre Ier ; en les attachant à des pieux, à des arbres ou à des poteaux.