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« Pendant que Zeno etait torture par Ne arque, le Tyran, il declara qu il y avail quelque chose quel autre clevait entendre secretcmenl ; alors, lorsqne le cheval fut relache, il saisit 1 oreille du Tyran entre ses dents et la coupa , et encore, a un autre endroit : « Hieronymus, le Tyran, excita en vain le xele de ses bourreaux, car il rompit les verges, detacha les cordes, relacha le cheval, et mit de cote les plaques rougies an leu, avant que d avoir pu forcer 1 autre a reveler ses complices dans le tyrannicide. 11 y a un autre point que nous voudrions faire remarquer an lecteur : Ce relachement des cordes (commc il est demontre dans le pas sage cite de Valerius Maximus) implique clairemenl le fait, que nous avons etabli au commencement de ce chapilre, que le che val de hois etait quelque pen eleve au-dessus de la terre dans toutes ses parties. Nous ne devons done pas etre surpris si Prudentius, dans son Hymne sur le marly re de saint Homain, repre senle ce soldat du Christ, criant du haut du cheval, comme du haut d un edifice eleve.

Aadilc cuncti, clamo longe, ac pnieilico, Emitto vocem de catasla celsior.

« Ecoutez tons : Je crie et je proclame mes nouvelles ; « Je fais entendre ma voix, eleve sur cet echafaud. »

Mais assez sur cette partie de notre sujet.

Fidiculac : CE QUE LES ANCIENS SIGNIFIAIENT PAR CE MOT.

Sigonius,, dans le passage cite ci-dessus, emet l opinion que c etaient des lanieres ou bandes au moyen desquelles les membres des prisonniers etaient attaches au cheval, etque, parler des criminels etant tortures par les fidiculae, c est la meme chose que de dire qu ils etaient attaches au cheval par ces lanieres, et que