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maintenant même une torche de pin en indique l’endroit... » et encore : « Une torche est là, tout enveloppée de flammes ». Virgile aussi en parle, Première Géorgique :

Ferro faces inspical acutas.

« II effile avec le couteau les torches pointues. »

Par torches, les commentateurs entendent des branches de bois de pin ; ou encore dans la Septième Enéide :

Et castis redolent altaria tedis.

« Et les autels sont resplendissants sous les torches de pin consacré. » Cicéron aussi : « Se sauvant ca et la, en proie a la terreur que leur causent les torches enflammees des Furies ; et dans un autre discours : Juste, comme sur la scene, Peres Consents, vous voyez les hommes lances dans le crime par la force du frisson des dieux, terrifies a la vue des torches enflammees des Furies. Enfin Suetone, Vie de Néron : « Souvent l’empereur avoua qu’il était terrifié par le fantôme de sa mère, les fouets de Furies et leurs torches enflammées. »

Tout cela dit pour la première sorte de torches. Celles de la deuxième sorte étaient faites de cordes entrelacées et enduites de poix ou de résine. Virgile en fait mention, Première Enéide :

Et noctem flammis funalia vincunt.

« Et les torches, par leurs flammes, dispersent les ténèbres. » Cicéron aussi, De Senectute : « II trouvait ses délices dans la torche de cire funèbre… » et encore dans le De Officiis : « II y avait dans toutes les rues des statues auxquelles l’encens et les torches de cire... » Valerius Maximus, parlant de Caius Duilius : « Se rendant