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ou dompté. O temps heureux et béni ! O êtres fortunés ! dont la valeur et la vertu etaient telles qu en ces jours, les jeunes garc,ons eux-memes ne tremblaient pas devant les tortures les plus terribles. Ces vaillants athletes du Christ etaient dechires avec des pinces de fer et des verges. Puis, pour leur plus horrible tor ture, ces princes des tenebres (voyez Eusebe, Histoire Ecclesias- tique) inventerent le supplice de les detirer, alors qu ils etaient déjà pleins de blessures et de coups, dans des blocs, jusqu'aux quatrième et cinquième trous. Pourtant, quoiqu'ils endurassent la plus terrible douleur, pas un murmure et pas une plainte ne se faisaient entendre, car, avec une Constance et une fermeté silen- cieuses, ces braves coeurs montraient de la patience dans l'adversité. Mais, si vous désirez en savoir davantage, sur cette sorte de torture, retournez à ce que nous avons dit à ce sujet, dans le chapitre III, où nous avons montré comment le cheval de bois était une chose et le bloc une autre, et où nous avons donné beaucoup de détails relatifs à cet ordre de choses.