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Et un peu plus loin dans la meme piece :

Mihi tibique interminalus st nos futuros nlmeos

Les memes individus qui avaient 1 habitude de vous apporter de la campagne votre provision de bois d orme. II jura que vous et moi nous sentirions bientot I efFet du bois d orme.

Plaute aussi nous montre que les Anciens avaient 1 habitude de corriger frequemment leurs esclaves a 1 aide de batons de bois d orme.

D autres encore etaient de bouleau, arbre dont Pline nous a laisse une description en ces termes : Cet arbre Gallic (bouleau) est excessivement mince et poli, et devient un instrument terrible lorsqu il est employe comme baton par les magistrals. Sa flexibilite le rend egalement propre a laire des cercles aussi bien qu a tresser des paniers.

D autres encore etaient de chene, d autres de frene et d autres de saule. Les batons de la premiere sorte sont nommes dans les Actes de saint Actius, centurion, ceux de la troisieme par Prudentius dans son Hymne a saint Piomain, dans ces lignes : Cum purr torqiieretur jussii Prsesidis Impacta quoties corpus attigerat sal Li-Term i rubebant sanguine uda vimina.

Done le garden fut torture par les ordres du Gouverneur ; chaque fois que le saule frappait son corps, les baguettes devenaient humides et rouges de sang .

En confirmation de quoi nous pouvons de plus citer dans l'Epidicus de Plaute :

Lictorcs duo, duo viminei fasces virgarum.